« Donner un sens à la souffrance »

La première partie de cet article est au bout de ce lien.

Cet article est le deuxième extrait de la lecture du passionnant ouvrage de Bessel Van der Kolk que je vous invite vivement à lire: le corps n’oublie rien.

Le récit de Bessel van der Kolk se lit comme une biographie qui raconterait l’histoire de la psychiatrie et son évolution de la psychothérapie vers la pharmacologie avec l’apparition des antidépresseurs, les espoirs qu’ils ont fait naître et au fil du temps, la découverte de leurs limites.

On apprend également comment la médecine évolua dans son appréciation des troubles psychologiques et des manières de les traiter alors que naissait cette industrie qui fit passer les labos des psychiatres du sous-sol des hospitaux, aux bureaux en surface.

Bien qu’il ait fait partie des psychiatres précurseurs dans ce domaine, Bessel Van der Kolk a été marqué par l’un de ses professeurs, Elvin Semrad qui avait coutume de dire: « La plupart des souffrances humaines sont liées à l’amour et à la perte et la tâche des thérapeutes consiste à aider les gens à reconnaître, à percevoir et à supporter la réalité de la vie. »

Ce professeur racontait volontiers le plaisir rassurant de retrouver le contact avec les fesses de sa femme contre les siennes alors qu’il s’endormait le soir. « La guérison, disait il, repose sur l’expérience que l’on a de soi. Pour vivre pleinement, il faut reconnaître la réalité de son corps, dans toutes ses dimensions viscérales. »

Bessel remarque qu’avec la rentabilité des molécules mises sur le marché, on a presque cessé de faire des études sur les autres formes de traitement des troubles psychologiques.

Puis il poursuit en listant ce qui pour lui représente les 4 vérités fondamentales dont sont privés les patients qui sont traités uniquement par une approche pharmacologique.

1 – Par la relation avec l’autre, nous pouvons nous guérir les uns les autres

2 – Raconter nos expériences de vie nous permet de leur trouver un sens

3 – Nous avons le pouvoir de réguler notre physiologie par différents moyens, la respiration, le mouvement, le toucher, la visualisation.

4 – Nous pouvons modifier notre environnement afin de le rendre plus sur et plus épanouissant pour nous et pour nos proches.

En découvrant les limites des médicaments qui ne permettent pas de rendre leur autonomie aux patients, Bessel se demande s’il est possible de trouver d’autres moyens. 

L’arrivée des techniques d’imagerie cérébrale dans les années 1990 va permettre de grandes avancées dans ce domaine en ouvrant le champs des neurosciences à la compréhension des traumas.

Les premières études que Bessel va faire avec ces nouveaux appareils lui permettront de constater qu’à l’évocation du souvenir traumatique, l’amygdale cérébrale se mobilise. Son rôle est de nous alerter en cas de danger et de déclencher les hormones du stress afin de se se mobiliser pour fuir, combattre ou s’enfuir.

Mais il découvre également que l’aire de Broca, qui est l’un des centre de la parole, se désactive lorsque l’émotion est trop forte, ce qui confirme le fait que lors d’un trauma, il est souvent très difficile de verbaliser ce que l’on a ressenti. 

C’est alors que s’ouvre une invitation à commencer un travail thérapeutique, afin de construire le récit de ce qui a été vécu.

A suivre…

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